La méthodologie

Les données

L’importance du travail de terrain

Le travail de terrain (appelé vérité-terrain) permet de vérifier les incertitudes relevées sur les images satellites et de fournir les réflectances réelles des objets au sol :

  • Déterminer les limites officielles des aménagements de plus de 200 ha
  • Caractériser l’emblavure pour une date donnée
  • Identifier et caractériser certaines aberrations observées sur les images satellitaires

Deux missions / MOSIS tenues :

  • Une mission a été organisée en rive droite sur l’identification et la délimitation des grands aménagements de plus de 200 ha ;
  • Une autre a été effectuée en rive droite et en rive gauche sur 25 périmètres (les 23 grands périmètres de la RD et 2 en RG) sur la caractérisation des états de surface et la détermination des signatures spectrales en C-HIV.
  • Obtention d’une base de signatures spectrales (SP) des UOS (sol nu, riz en phase maturation, typha, sol salé, abandons, etc.). SP complétées par des photogeotaguées prises in situ (point GPS)
  • Collaboration actives avec les acteurs institutions locaux (SONADER, le Service foncier, Wilaya, DRAT, Ferme M’Pourrié, etc ;
  • Une base objective de facture de la Contre Saison Chaude (CSC) 2018 (79 000 000) et de la C – HIV 2018 (80 000 000)

Résultats de la chaîne de traitement

Données sources utilisées (SENTINEL 2)Chaîne de traitement des images

Les images satellitaires

    • 170 satellites d’observation de la terre
    • Besoin d’une série temporelle fine (Landsat ou Sentinel)
    • Prétraitement des images Sentinel effectué par le pole Theia sur la zone d’étude

Pour notre étude, nous avons choisi d’utiliser des images issues des capteurs optiques. Ils permettent de détecter et d’enregistrer les signaux issus des longueurs d’onde du visible et de l’infrarouge.
En télédétection, chaque surface possède une signature spectrale, une quantité d’énergie émise ou réfléchie en fonction de la longueur d’onde, qui lui est propre et qui permettra son identification sur les images satellitaires. La signature spectrale de la végétation est influencée par l’activité chlorophyllienne des plantes, tandis que l’eau est beaucoup plus absorbée dans les grandes longueurs d’onde, elle apparaît généralement bleue ou bleu-vert car elle réfléchit davantage les petites longueurs d’onde.

Le traitement des images consiste en 4 grandes étapes :
– Pré-requis
– Prétraitement
– Classification
– Validation

WebGIS

Développement informatiqueCollecte des besoinsArchitectureOutils mobilisés
Répondre aux besoins précis était une très haute priorité qui nous a amené à analyser correctement les besoins et à les transformer en exigences fonctionnelles et techniques en organisant des réunions de collecte des besoins, mais également des réunions parallèles pour définir des objectifs opérationnels.
À la suite de la première session de recueil, nous avons commencé à mettre en œuvre la conception et le choix des outils (Benchmarking) à mobiliser pour gérer et développer le projet en assurant la cohésion entre les exigences fonctionnelles et techniques et les fonctionnalités développées.
Nous avons utilisé la méthode agile « Scrum » pour le pilotage du projet en suivant les valeurs de l’agilité :
– Interactions régulières avec l’équipe du projet
– L’opérationnalité du logiciel
– La collaboration avec le client
– L’adaptation au changement

Ci-dessous une illustration de ladite méthode suivie pendant le développement, en amont de chaque version nous planifions les Sprints qui représentent un ensemble de tâches avec un seul objectif, chaque Sprint prend deux semaines de développement. Un Backlog contient tous les sprints et la sélection se fait par priorité identifiée lors de la phase de recueil des besoins.

Dans cette partie nous allons mettre en exergue l’approche Living Lab qui a été mobilisée à plusieurs reprises pour recueillir les besoins des parties prenantes lors des différentes missions et réunions de l’année 2018, mais aussi pour le design d’interfaces. Cette approche a également permis de mettre en évidence d’autres problèmes traités en perspective.

Au cours de l’année, nous avons également pu échanger régulièrement avec les différentes parties prenantes pour discuter et valider certains détails afin d’affiner le plan d’action pour chaque livraison.
Notre préoccupation portée à l’ergonomie et à la facilité d’utilisation de l’outil nous a amené à mettre en place des outils pour recevoir les retours d’expériences des utilisateurs, puis à les analyser afin d’améliorer les éléments existants et rajouter les éléments manquants souhaités par les utilisateurs.
Comme indiqué précédemment, cette approche a révélé des services potentiels à la fois pour la SOGED et les utilisateurs finaux, qui n’avaient pas été pensés initialement. Par exemple, une idée de service qui est né sur le terrain, lorsque les agents de la SOGED négociaient avec leurs clients finaux (les attributaires des aménagements) qui louent à des exploitants, on s’est aperçu que les propriétaires avaient un intérêt d’utilisation de l’outil MOSIS pour pouvoir suivre la réalité des activités des exploitants.

Après chaque livraison d’une nouvelle version, nous demandons aux utilisateurs de tester l’outil dans des situations réelles afin de comparer les résultats à la réalité. Des questionnaires ont été utilisés pour recevoir les retours d’expériences des utilisateurs (SOGED) (Figure 19).
Cette étape nous a permis d’améliorer nos résultats.
Ces retours ont été analysés en qualifiant les réponses des utilisateurs pour chaque question, puis par catégorie (ergonomie, service) pour avoir une vision globale de la satisfaction client, mais aussi pour forger les fonctionnalités développées ou ajouter de nouveaux Sprints.

Le choix des technologies a été fait en mobilisant l’expertise des chercheurs du CESBIO spécialisés dans le traitement d’images et le WebGIS, en sollicitant l’expérience des géomaticiens de la CACG dans l’utilisation de ces technologies et en effectuant des comparaisons entre les outils disponibles en fonction des critères de sélection suivants :
– Solutions libres
– Répondre aux besoins et aux attentes des clients (Quoi faire?).
– Prendre en compte les contraintes techniques et optimiser les coûts matériaux.
– Suivre les évolutions technologiques de développement Web.
– Avoir une architecture logicielle durable (Comment le faire?).
– Recommandation des experts.

Serveur d’application (Backend)
Pour le côté serveur applicatif nous avons utilisé le framework GeoDjango avec un serveur applicatif WSGI (Web Server Gateway Interface). L’enquête menée auprès des experts du CESBIO a montré que ce serait plus efficace :
– Compatibilité avec la bibliothèque du traitement des données spatiales
– Souplesse
– Rapidité
– Sécurité.
Serveur cartographique
Geoserver a été choisi pour le serveur cartographique. Ce choix est basé sur les recommandations des géomaticiens de la CACG et des chercheurs du CESBIO.
Serveur de données (SGBD)
PostgreSQL et l‘extension spatiale PostGIS ont été choisis comme serveur de base de données spatiales.
Côté client (Frontend)
Nous avons développé la partie front end avec les technologies classiques HTML, CSS, et JQuery (Javascript).
Serveur de données (SGBD)
PostgreSQL et l‘extension spatiale PostGIS ont été choisis comme serveur de base de données spatiales.
Côté client (Frontend)
Nous avons développé la partie front end avec les technologies classiques HTML, CSS, et JQuery (Javascript).

Fonctionnalités

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